Le décès d’une enseignante d’une gaieté exceptionnelle enflamme la toile
Madame Bonette Elombe décédée le 20 octobre 2025 à Kinshasa (photo d'illustration/presse congolaise)
C’est une consternation profonde qui se dégage de l’ensemble de publications et commentaires sur les réseaux sociaux, à propos de la disparition d’une institutrice qui savait inspirer la gaieté et la motivation des écoliers aussi bien dans les salles que lors des rassemblements.
Les posts et les commentaires ne cessent de se multiplier, depuis l’après-midi du lundi 20 octobre 2025, dès l’annonce de la mort de celle qui n’avait cessé d’agrémenter les élèves de l’École primaire VII de Yolo Sud (Kinshasa), à travers des chants éducatifs et des pas de danses.
Madame Bonnette Elombe a cassé sa craie, laissant inconsolable la communauté éducative, ainsi que les internautes qui suivaient ses vidéos sur les réseaux sociaux.

Une grande perte pour l’éducation
Visiblement, c’est avec émoi que les internautes congolais et d’ailleurs ont appris la disparition de celle qui, selon le ministère de l’Éducation Nationale et Nouvelle Citoyenneté, incarnait avec fierté et conviction, son rôle de « véritable ambassadrice du Projet d’amélioration de la qualité de l’enseignement primaire »(PEQIP).
Au regard des commentaires sur toutes les publications, l’on se rend compte comment sa disparition constitue une perte pour l’éducation primaire.
« J’ai appris avec beaucoup de tristesse, le décès de Madame Bonette Elombe, une enseignante passionnée et créative. Elle avait su faire de l’école un lieu d’épanouissement et de joie pour ses élèves », a réagi la Première ministre Judith Suminwa sur son compte X.
Par ailleurs, on peut lire de multiples commentaires qui abondent dans ce sens, mêlant ainsi des éloges aux regrets.
« Quelle douleur pour ses élèves. Une grande perte pour l’enseignement primaire », puis « Enseignante respectée et appréciée de tous. Elle a marqué des générations d’élèves par son dévouement, sa passion pour l’éducation et son engagement sans faille ».
Ou encore : « Elle va beaucoup manquer à ses élèves » ; « Elle a su toucher les cœurs et éveiller les esprits », etc.
Mme Bonnette Elombe s’en est allée, édifiant la communauté éducative qu’elle laisse effondrée. En attendant le programme officiel des obsèques, son corps est gardé à la morgue de l’hôpital du cinquantenaire.
Arnaud Kabeya
