Lutte contre l’épidémie de Mpox en RDC: l’Union européenne octroit une aide financière à hauteur de 350.000 euros!
Par: la Rédaction / MM2
L’épidémie de Mpox jadis appelée « variole de singe », ravage certains pays d’Afrique centrale dont la République démocratique du Congo (RDC). Selon les autorités sanitaires de ce pays au coeur de l’Afrique centrale, près de 9000 cas ont été rapportés cette année 2023 dont 500 décès.
À en croire les statistiques, la province du Maniema (Est de la RDC) reste pour le moment la province la plus touchée par la maladie. Cette dernière n’épargne pas d’ailleurs la capitale Kinshasa où deux personnes ont été testées positives au virus et soignées la semaine dernière.
Ces fonds vont aider la RDC à répondre aux besoins urgents et critiques liés à la formation et au renforcement des capacités . . .
L’U.E préoccupée par la situation
Face à cette urgence sanitaire, l’Union européenne vient de décaisser 350.000 euros à l’organisation humanitaire médicale ALIMA, œuvrant en RDC pour un projet qui va durer cinq mois. Le but pour l’institution européenne est de stopper la progression du virus à travers le pays.
Pour Joahan Heffinck, chef de bureau d’ECHO (protection civile et opérations d’aide humanitaire de la commission européenne), ces fonds vont aider la RDC à répondre aux besoins urgents et critiques liés à la formation et au renforcement des capacités en matière de surveillance des maladies, de gestion des cas et de prévention des infections.
Variole Simienne (Mpox) : l’UE 🇪🇺 fournit une aide humanitaire de 3️⃣5️⃣0️⃣.0️⃣0️⃣0️⃣ 💶 en réponse à l’épidémie de variole du singe en #RDC 🇨🇩
Communiqué de Presse ⤵️ pic.twitter.com/R8Wco8ERLp— UE en RDC🇪🇺 (@UEenRDC) August 29, 2023
Le mpox a été signalée pour la première fois chez l’homme sous le nom de variole du singe en 1970 en RDC. Il se caractérise par des éruptions cutanées, qui peuvent apparaître sur les organes génitaux ou dans la bouche, et peut s’accompagner de poussées de fièvres, de maux de gorge ou de douleurs au niveau des ganglions lymphatiques.
Le mpox a déjà causé des décès chez 1 à 3,6 % (en Afrique de l’Ouest) ou 10 % (en Afrique centrale), la plupart chez les enfants qui sont plus sensibles à la maladie, et les personnes immuno-déprimées.
Sur le continent africain, outre la RDC , le Mpox a fait des ravages au Cameroun, au Libéria, au Nigéria, en République du Congo et en Sierra Leone.
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