Elden Campbell, le géant discret de la NBA, s’est éteint à 57 ans
La NBA se souvient d’un joueur à la longévité exceptionnelle, à l’impact physique constant et profondément ancré dans ses racines.
Avec plus de 1 000 matchs au compteur et une réputation de pilier fiable, Elden Campbell aura marqué la NBA loin des projecteurs, mais au cœur du jeu.
Elden Campbell, figure discrète, mais essentielle de la NBA des années 1990 et 2000, est mort à l’âge de 57 ans. Pivot massif et constant, sa longévité, son impact dans la raquette et son attachement à ses origines ont contribué à faire de lui une figure respectée de la ligue.
Natif de Los Angeles, Campbell (2,11 m) rejoint les Lakers en 1990, à seulement 22 ans. Il y passera près de neuf saisons, devenant un intérieur fiable et productif. Entre 1996 et 1997, il signe sa meilleure année statistique avec 14,9 points et 8 rebonds en moyenne, épaulant alors Shaquille O’Neal et un jeune Kobe Bryant. Au total, il disputera 1 044 matchs de saison régulière et 106 rencontres de play-offs — une durabilité rare dans la NBA moderne.
Après Los Angeles, Campbell poursuit sa carrière à Charlotte, Seattle, New Orleans puis New Jersey, avant de trouver une place majeure à Detroit. Sous le maillot des Pistons, il décroche en 2004 le seul titre de sa carrière, face… aux Lakers de ses débuts.
Joueur de devoir, fiable et constant, Elden Campbell a bouclé sa carrière en 2005. Il restera l’un des pivots les plus respectés de sa génération. Fidèle à sa ville natale et toujours très estimé à l’Université de Clemson, il laisse l’image d’un compétiteur solide, discret, mais incontournable.
Merveille Mbela / MM2
