Mettant l’accent sur la paix, les rideaux se referment sur le sommet du G20
Sommet du G20 à Johannesburg en Afrique du Sud, du 22 au 23 novembre 2025 (anadolu ajansi)
Tenu à Johannesburg en Afrique du Sud, le premier sommet du G20 organisé sur le continent noir s’est clôturé, le dimanche 23 novembre 2025, avec une déclaration commune qui prône, entre autres, la paix durable dans le monde, mais également la résilience climatique.
Selon Cyril Ramaphosa, le président sud-africain, « l’objectif du sommet a été atteint. Le consensus autour de la déclaration commune faite à son issue représente une grande victoire à la fois pour le pays hôte, mais aussi pour le multilatéralisme », malgré la réticence manifestée par l’Argentine.
Toutefois, il faut signaler que cette déclaration reste vague ; car elle prône la paix durable partout dans le monde, la résilience climatique, mais aussi la lutte contre les inégalités de richesse, l’allègement du poids de la dette.
Et pourtant, il y a de nombreux dirigeants qui n’ont pas fait le déplacement, dont Donald Trump qui succède à Ramaphosa à la présidence du G20.
Un rôle constructif
Au regard de la non-participation de certains membres de l’organisation à ces assises, le Premier ministre britannique, Keir Starmer reste dubitatif quant à l’application des recommandations.
« Il ne fait aucun doute que le chemin qui nous attend sera difficile. Nous devons trouver des moyens de jouer à nouveau un rôle constructif, aujourd’hui, face aux défis mondiaux », a-t-il estimé.
Pour rappel, le président Trump avait déjà déclaré qu’aucun responsable américain n’assisterait à l’événement. D’ailleurs, il avait accusé le pays de Mandela de « violations des droits de l’homme », à l’encontre de la population afrikaner blanche.
Des allégations rejetées par le président sud-africain en déclarant que « le boycott politique ne fonctionne jamais ».
Arnaud Kabeya
