Denise Nyakeru Tshisekedi et le ministère de la Justice : vers un partenariat en faveur des femmes détenues
La première dame Denise Nyakeru Tshisekedi avec le Ministre de la justice, Guillaume Ngefa Atondoko, le 13 novembre 2025 (Presse officielle)
La prise en charge holistique des femmes en milieu carcéral était au centre des échanges entre la première dame Denise Nyakeru Tshisekedi et le ministre de justice, Guillaume Ngefa Atondoko.
Une visite de travail qui s’est révélée être pour la Première dame une véritable détermination à œuvrer en faveur des femmes en milieu carcéral.
Au cours de leurs échanges, le jeudi 13 novembre 2025, il était question, premièrement, pour Denise Nyakeru Tshisekedi, à travers la fondation qui porte son nom, de mener un plaidoyer en faveur des survivantes de violences sexuelles. Cette initiative fait suite à la tentative d’évasion à la prison de Makala (Kinshasa), dans la nuit du 1ᵉʳ au 2 septembre 2024.
La First lady a, à cette occasion, tenu à féliciter le Tribunal militaire de Garnison de Kinshasa – Ngaliema, pour avoir récemment condamné à 20 ans de prison les 58 détenus reconnus coupables de viol, lors de ces douloureux événements. Selon elle, « c’est un signal courageux dans la lutte contre l’impunité des violences sexuelles ».
Prise en charge inclusive
Dans un second temps, saluant le garde des sceaux congolais pour son engagement constant en faveur des femmes et des enfants, Denise Nyakeru Tshisekedi et son hôte ont réfléchi sur les moyens d’accompagner les femmes et les enfants dans les prisons.
Afin de répondre efficacement à cette problématique, un partenariat sera conclu dans les prochains jours, entre la fondation Denise Nyakeru Tshisekedi et le ministère de la Justice. Il visera la prise en charge psychologique, médicale et sociale des victimes ainsi qu’un appui institutionnel aux établissements pénitentiaires.
Profitant de l’occasion, la Première dame a réitéré son engagement à œuvrer pour la réinsertion sociale des femmes détenues, et à renforcer la synergie avec le gouvernement, à travers les ministères de la Justice, des Affaires sociales et des Droits humains. L’objectif est d’apporter une réponse inclusive à la situation des femmes et enfants en détention.
Arnaud Kabeya
