RDC: lancement à Kinshasa d’un concours destiné aux professionnels des médias!
La deuxième édition du prix médias dénommé « Henriette Eke » a été lancée officiellement, le mardi 13 juin 2023, à l’Institut facultaire des sciences de l’information et de la communication (IFASIC) de Kinshasa, en République démocratique du Congo.
C’est le ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya qui a procédé au lancement de ce prix, en présence des professionnels des médias, des étudiants et professeurs de cette école de journalisme.
Le prix « Henriette Eke » récompense, au terme d’un concours, les journalistes auteurs d’une production audiovisuelle ou de presse écrite et/ou en ligne sur des thématiques liées aux questions de la population.
Violences basées sur le genre (VBG)
Les productions du concours ainsi lancées devront être en cohérence avec le thème de l’édition 2023 : « Eliminer les violences basées sur le genre en RDC ».
UNFPA has launched the Henriette Eke Award 2023 chaired by @PatrickMuyaya to reward the best journalists with the best media productions focusing on ending gender-based violence.
Award to honor Henriette Eke, a Congolese midwife for her remarkable work to #endmaternaldeath pic.twitter.com/e9yAPJsl3v
— Eugene Kongnyuy (@eugene_kongnyuy) June 13, 2023
Ce thème, ont fait savoir les organisateurs de ce concours, fait partie des trois résultats transformateurs contenus dans la vision du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), en vue de l’atteinte des objectifs du développement durable à l’horizon 2030.
« Comme lors de la première édition, le jury sera composé des communicateurs, des enseignants en communication et des experts en matière de lutte contre les VBG. Il va s’employer à examiner les différentes productions et en retenir les meilleures », a fait savoir le représentant-pays de l’UNFPA, Dr. Eugène Kongnyuy.
Qui est finalement Henriette Eke?
Henriette Eke fut ancienne conseillère sage-femme de l’UNFPA de 2010 à 2020. Obstétricienne de formation, elle a passé 40 années de sa vie à exercer la profession de sage-femme en RDC avant sa mort le 27 novembre 2020.
Ce concours qui porte son nom vise à honorer son combat mené pour la valorisation des sages femmes et la lutte contre les décès maternels en RDC, grâce à une formation de qualité.
Signalons que seuls les journalistes travaillant en RDC et possédant la carte de l’Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC) prendront part à cette compétition.
« UNFPA est une agence des Nations unies qui travaille avec le gouvernement de la RDC sur trois objectifs, à savoir : assurer qu’il y a zéro décès maternel, zéro VBG et zéro abus sexuels », a conclu Dr. Eugène Kongnyuy.
La Rédaction/MM2