RDC – Mois de la Femme: Chouna Lomponda pour l’appropriation des aspects positifs de la numérisation par la jeune fille!
En vue de clôturer en beauté le mois de mars dédié à la femme, l’Asbl «EFI» dans son vaste programme dénommé: «Extrascolaire pour la Fille» en partenariat avec la Fondation Kuvuna a organisé, le samedi 25 mars 2023 une conférence-débat à l’intention des élèves du Lycée Tshatshi. Celui – ci est situé au camp militaire du même nom dans la commune de Ngaliema/Kinshasa (RDC). Ainsi, les jeunes filles de 7ème au 6ème année secondaire ont répondu massivement à l’invitation pour intéragir avec les éminentes oratrices en présence de leurs encadreurs.
« L’impact du Numérique sur l’éducation de la jeune fille congolaise», tel était le thème développé par les deux intervenantes dont Chouna Lomponda, Conseillère, Chef de service de la communication, APLC (Agence de Prévention et de Lutte contre la Corruption) et G100 RDC Country Chair, Equity & Equality.
Cette stratège, experte de la Communication et des Médias, également citoyenne engagée à toujours accorder une place importante à l’émancipation de la femme et à la parité, pour preuve l’entreprise qu’elle a fondée il y a cinq ans, Success DiverStory, incite la société à plus de volonté en terme d’inclusion.
C’est donc naturellement qu’elle a accepté de participer à cette réflexion, à accompagner des femmes à l’autonomisation numérique et digitalisation, vision du Président de la République, Félix Tshisekedi.
Sensibiliser la jeune fille
Chouna Lomponda a, d’entrée de jeu, rafraichi la mémoire de ses interlocutrices sur le concept de Numérique pour leur faciliter la compréhension, surtout de s’en approprier et bien intéragir.
«Nous étions là pour les sensibiliser afin qu’elles puissent avoir un accès à la connaissance, à la formation pour connaitre les points positifs et négatifs de cet outil», a-t-elle rappelé.
Et de renchérir que le Numérique permet le développement de la jeune fille, le développement de la femme et la croissance professionnelle.
Décrivant l’ambiance qui y a régné, elle a souligné qu’au début les élèves étaient un peu timides mais après des échanges fructueux, elles s’étaient ressaisies par rapport aux questions pointues par les différentes réponses leur apportées.
«J’ai rencontré des jeunes filles qui ont des connaissances sur le numérique sans même le savoir, parce qu’elles sont sur le Watshap,…Je crois qu’elles sont sorties avec des clés que j’avais à coeur de leur donner», a-t-elle rappelé en substance.
Développer les différents talents
Elle a par ailleurs félicité l’organisatrice de l’activité, Guillaine Matabaro de l’Asbl «EFI», qui a fait un travail formidable dans le cadre de son programme dénommé «Extrascolaire» pour ces jeunes filles.
En résumé, elle a demandé aux jeunes filles d’utiliser à bon escient le Numérique afin de développer positivement les différents talents qui dorment en elles, surtout de les faire connaitre via cet outil informatique.
Guillaine Matabaro a soutenu que ladite activité rentre dans le cadre des activités du mois de mars dédié à la femme, et que son association vise le bien-être des filles pour leur épanouissement.
Devenir leaders
Benedicte Mundele Kuvuna de la Fondation a rappelé à l’assistance que sa structure s’emploie à l’encadrement des jeunes pour leur permettre de devenir leaders dans leur secteur de prédilection. Séance tenante, la jeune Blessing Kasase, âgée de 14 ans, activiste qui défend le respect des droits des enfants et qui parle sur les valeurs positives, a créé sa chaîne Youtube grâce à la Fondation Kuvuna. Elle a également témoigné pour encourager ses camarades.
Colonel Mimi Bikela Mundele, commissaire provinciale et commandante d’une unité spécialisée sur les droits de l’Enfant a planché sur l’impact négatif du numérique, notamment l’influence négative de cet outil de communication sur les utilisateurs ou utilisatrices.
Il y a lieu de noter qu’à l’issue de cette conférence-débat sur le numérique, la première du genre, ces jeunes filles encore sur le banc de l’école, décomplexées, ont exprimé leur satisfecit pour demander à l’initiatrice de multiplier ce genre de rencontres.
Jean-René Ekofo/Le Ph.