« Le cessez-le-feu déjà violé par la coalition M23/RDF », signale l’armée congolaise!
Le cessez-le-feu était censé entrer en vigueur ce 7 mars 2023 au Nord-Kivu, à l’est de la République démocratique du Congo. Mais cela a une fois de plus été violé par les rebelles du M23/RDF, indique l’armée congolaise.
Dans un communiqué publié ce mardi dans la soirée, le porte-parole des Forces Armées de la RDC au Nord-Kivu, le colonel Guillaume Njike Kaiko a dénoncé une énième violation du cessez-le-feu. Mais aussi du droit international humanitaire par les rebelles du M23 appuyés par l’armée rwandaise.
À l’en croire, les M23 ont lancé lundi plusieurs bombes au mortier 120 mm sur la cité de Sake et la cité de Mubambiro, faisant trois morts, sept blessés et des dégâts matériels importants.
Le porte -parole du M23, Willy Ngoma a affirmé à l’AFP que l’armée congolaise avait attaqué « simultanément toutes (ses) positions » et que la rébellion subissait encore des attaques mardi matin. Il a poursuivi ses propos en disant que le M23 a réagi « en légitime défense ».
ONU et France
Pourtant, plusieurs voix se sont levées pour demander le cessez-le-feu. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres avait appelé, lundi, le M23 à respecter ce dernier cessez-le-feu afin de créer les conditions nécessaires à son retrait total et effectif de toutes les zones occupées dans l’est du pays.
Lors de sa visite à Kinshasa, Le chef de l’État français Emmanuel Macron avait également annoncé ce cessez-le-feu en demandant à toutes les parties de respecter sous menace de sanctions.
Vidéo – ACP: Colonel Ndjike Kaiko, porte-parole des FARDC au Nord-Kivu.