Le Rwanda accuse la RDC d’avoir violé son espace aérien après avoir ciblé un avion de chasse congolais!

Encore des nouvelles tensions entre le Rwanda et la République démocratique du Congo (RDC) suite à l’attaque de l’un des avions congolais de type Sukhoi – 25, ce mardi 24 janvier, à la frontière de ces deux pays voisins. Pour sa part, le Rwanda accuse la RDC d’avoir violé son espace aérien, ce qui a mené à une réponse militaire.

Cela se déroule aux alentours de 17 heures dans le district de Rubavu proche de la ville de Goma, où un avion d’attaque congolais aurait selon un communiqué de presse de Kigali, violé l’espace aérien du Rwanda.

« Aujourd’hui à 17h03, un Sukhoi-25 en provenance de la RD Congo a violé pour la troisième fois l’espace aérien rwandais. Des mesures défensives ont été prises. Le Rwanda demande à la RDC d’arrêter cette agression »,  informe le communiqué.

Kinshasa rejette ces accusations

Ce tir d’obus a semé la panique dans cette partie – est de la RDC mais le calme est vite revenu dans la soirée. Le gouvernement congolais a totalement rejeté ces accusations de Kigali. Dans un communiqué également, la RDC indique que cet avion de chasse a été attaqué pendant qu’il entamait son atterrissage sur la piste de l’aéroport international de Goma.

Pas de réponse militaire

En novembre et en décembre dernier, le Rwanda avait déjà averti à deux reprises le gouvernement congolais d’avoir violé son espace aérien et considéré cela comme des actes de provocation.  Kigali avait affirmé ne pas avoir donné des réponses militaires.

La RDC pointe du doigt le Rwanda

Depuis la journée, la situation entre ces deux pays voisins était tendue. Les FARDC ont pointé du doigt les militaires rwandais, les accusant d’apporter leur soutien aux rebelles du M23 dans plusieurs territoires notamment celle de Kitchanga, dans le Masisi.

Suite à cette situation, la RDC appelle la communauté internationale à maintenir la pression sur le Rwanda et le M23 afin d’arrêter ces agressions. Car elles pourraient mettre en retard plusieurs opérations d’enrôlement qui vont débuter, bientôt , dans cette partie du pays. Et ce, dans le cadre des élections présidentielles prévues en décembre 2023.

La Rédaction/mm2

About The Author