Vives manifestations sur le site minier de Tenke Fungurume Mining

©Tenke Fungurume

 

Les ouvriers de Tenke Fungurume Mining (TFM), retenus pour continuer à travailler sur leur site minier coupé du reste de la province du Lualaba (Nord de la RD Congo), et de ses environs, par crainte de contamination à la covid-19, ont décidé d’aller en grève, le samedi 23 mai, après de vaines négociations avec l’employeur en vue d’obtenir des primes de deux mois d’isolement!

(Vidéo amateur)

Confinés sur leur lieu de travail depuis le 24 mars dernier, ces employés réclament, chacun, une prime de 100 américains par jour, et une prime unique de 4000 dollars, avant de reprendre le travail. Aussi exigent-ils l’amélioration des conditions de travail pendant cette période de confinement. Leur mouvement s’étend désormais aux entreprises contractantes dont les ouvriers ont aussi choisi de donner de la voix avec leurs collègues de TFM, dans une ambiance d’émeute le drapeau de la Chine est brûlé. En effet, les grévistes congolais dénoncent la discrimination dont ils sont l’objet par rapport aux ouvriers chinois. Enfin, ils veulent voir leurs collègues confinés à la maison reprendre du service.

 

Avant la crise sanitaire actuelle, TFM envisageait de produire 165.000 à  200.000 tonnes de cuivre et de 14.000 à  17.000 tonnes de cobalt pour 2020. Ainsi, la direction de cette compagnie minière décide de retenir un groupe de travailleurs à cette fin.

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