Lokua Kanza, Fally, Céline Banza, Didi-Stone : un même refrain pour la paix en RDC

Lokua Kanza, Fally Ipupa, Céline Banza et Didi-Stone réunis pour porter un message commun : la paix en RDC.

 

L’UNICEF, en République Démocratique du Congo (RDC), vient de dévoiler « Nous voulons la paix » : une chanson inédite portée par quatre grandes figures culturelles du pays, à l’occasion de la Journée mondiale de l’enfance.

 

Réunis pour la première fois autour d’un même projet, Lokua Kanza, Fally Ipupa, Céline Banza et Didi-Stone prêtent leurs voix à un message simple, mais fort et presque essentiel: « Sans paix, les enfants de la RDC ne peuvent ni grandir sereinement, ni envisager leur avenir. »

Levier de sensibilisation nationale

 

Pour John Agbor, représentant de l’UNICEF en RDC, cette mobilisation commune marque un moment important : « Pour la première fois, nous avons pu réunir ces talents pour qu’ils mettent leur notoriété – et le pouvoir de la musique – au service de la paix. Sans paix, les enfants ne peuvent exercer pleinement leurs droits ni atteindre leur potentiel. », explique-t-il. 

Un engagement constant 

 

Conçu et piloté par Lokua Kanza, auteur-compositeur puis interprète reconnu, le titre mêle français, swahili et lingala. Déjà disponible sur YouTube, il sera diffusé prochainement sur d’autres plateformes, annonce l’UNICEF.

Les quatre ambassadeurs nationaux ne sont pas des invités de circonstance, chacun collabore depuis plusieurs années avec le Fonds des Nations unies pour l’enfance : Lokua Kanza s’engage sur les questions d’éducation, Fally Ipupa sur la santé maternelle et néonatale, tandis que Céline Banza et Didi-Stone plaident pour l’égalité des sexes et dénoncent les violences faites aux enfants.

Renforcer la prise de conscience 


« Nous voulons la paix »,
intervient alors que le pays traverse une nouvelle phase d’instabilité. Depuis l’indépendance en 1960, la RDC est secouée par des cycles de violences, particulièrement dans sa partie orientale. Les affrontements relancés en 2022 ont provoqué une crise humanitaire sévère : des millions d’enfants sont déplacés, privés d’éducation, de soins et aussi d’une protection minimale. 

« C’est une chanson magnifique, au message poignant », souligne John Agbor. « Nous espérons qu’elle incitera les gens à réfléchir à l’urgence de la paix. », conclut-il. 

Glodie Mungaba  /  MM2 

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