En Belgique, les congolais parmi les principaux demandeurs d’asile

Vue partielle d'une manifestation des congolais à Bruxelles (actu.cd)

 

Sur les dix premiers mois de l’année 2025, plus de 2000 demandes d’asile enregistrées concernent des personnes de nationalité congolaise. Ce qui place la République Démocratique du Congo (RDC) en quatrième position des pays sources.

 

Ces statistiques ont été révélées lors d’une conférence de presse co-animée par le directeur général de l’Office des étrangers, Freddy Roosemont, accompagné pour la circonstance par Joris Walden au SPF/Affaires étrangères belges.

 

« Plus de 2120 congolais ont introduit leurs demandes sur le dix premiers mois de l’année 2925. La majorité de demandes d’asile des congolais ne relève pas de persécutions. Beaucoup utilisent la procédure d’asile pour rester en Belgique », a expliqué M. Roosemont.

 

À l’en croire, « la plupart de ces demandes émane de personnes qui ne répondent pas aux critères de la Convention de Genève de 1952 ». Il a, à cet effet, précisé que « ces individus ne sont pas poursuivis pour des raisons politiques, religieuses ni sociales ».

 

Dans la même optique, il a révélé que « ces personnes entrent avec un visa Schengen temporaire et présentent de fausses déclarations ou documents. Les démarches sont systématiquement rejetées, et les candidats finissent souvent dans la clandestinité, avant d’être rejetés ».

 

L’on retient de son intervention que « la demande d’asile est réservée aux personnes confrontées à de réelles persécutions et non à celles qui cherchent simplement de meilleures conditions de vie ».  Et lui de conclure :  » la procédure est détournée et cela entraîne refus d’entrée, futurs et explosion ».

 

Notons que la RDC et la Belgique entretiennent d’étroites relations historiques. Ce qui fait qu’il y a une forte présence de congolais sur le territoire belge. Mais l’augmentation de demandes d’asile, en cette période, doit attirer l’attention du gouvernement belge afin de mettre de l’ordre dans ce secteur, malgré quelques tentions politiques internes et insécurité à l’Est.

 

Arnaud Kabeya 

 

 

 

 

About The Author