16 jours d’activisme 2025 : la campagne « Je dénonce » lancée par le RJPF
Affiche de la campagne "Je dénonce 2025" organisés à l'occasion de 16 jours d'activisme pour les violences basées sur le genre (VBG)/RJPF
Dans le cadre de cette campagne consacrée à la lutte contre les violences numériques faites aux femmes, le Réseau des journalistes pour la promotion des droits de la femme (RJPF) appelle les congolais au soutien des victimes de violence numérique et à l’utilisation responsable de cet outil de communication.
« Le RJPF appelle chaque citoyen et chaque citoyenne à faire du numérique, un espace de paix, à refuser la banalisation de la violence numérique, à soutenir les victimes et encourager la prise de parole, à signaler systématiquement tout acte de violence via le 122 », lit-on dans un communiqué publié, à cet effet.
Ainsi, saisissant l’occasion de 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre (VBG), le RJPF lancé cette campagne nationale dénommée « Je dénonce 2025 » afin de lutter contre les violences numériques faites aux femmes et aux filles.
Placée sous le thème « Stop à la violence numérique derrière chaque écran, une femme souffre. Justice pour elle, paix dans nos écrans ! », cette campagne, selon cette organisation, « vise à briser le silence et amener la société congolaise à reconnaître l’ampleur d’un phénomène encore trop banalisé ».
Invisible et dévastatrice
Le RJPF fait savoir que « la violence numérique n’est pas virtuelle, elle est invisible et dévastatrice. Elle blesse, humilié, isole et dans nombreux cas, détruit la vie de celles qui en sont victimes par harcèlement, insultes publiques, menaces, chantage, piratage ds comptes, usurpation d’identité, diffusion non consentie des photos ou vidéos intimes ».
À en croire cette source, ces violences ont des conséquences réelles, entre autres, le traumatisme, l’isolement, la perte d’opportunités, l’exposition publique, voire suicide.
Soulignons que la campagne « Je dénonce 2025 », qui se tient du 25 novembre au 10 décembre 2025, se fera à travers des actions digitales mais médiatiques et communautaires, afin de toucher toutes les couches de la société, particulièrement les jeunes, les mères, les élèves et les femmes actives sur Internet.
Elle vise à « alerter l’opinion sur la gravité des violences numériques, sensibiliser aux risques auxquels les femmes et filles dont confrontées en ligne, encourager les victimes et les témoins à dénoncer via le numéro 112 gratuit et confidentiel, mobiliser la société pour faire du numérique, un espace sécurisé et respectueux pour tous ».
Arnaud Kabeya
