Le Centre Culturel et Artistique pour les pays d’Afrique Centrale accueille la légende Sam Mangwana

La légende de la rumba congolaise, Sam Magwana, lors de sa visite au Centre Culturel et artistique pour le pays d'Afrique Centrale, partenaire de MM2.
Véritable ambassadeur de la rumba congolaise, Sam Mangwana a visité le Centre Culturel et Artistique pour les pays d’Afrique Centrale (CCAPAC) située à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo.
Chanteur du panafricanisme, il a échangé avec le Directeur général du CCAPAC, Balufu Bakupa Kanyinda, avant d’effectuer une visite des lieux.
Par ailleurs, Sam Mangwana a accordé une interview exclusive à Remy – Césaire Tshamala, responsable des programmes – médias du CCAPAC ,qui sera retransmise sur votre média, MM2.

Rencontre avec le président Tshisekedi
Présent à Kinshasa pour un long séjour, l’artiste musicien a été récemment reçu en audience par le chef de l’État congolais, Félix Tshisekedi.
Sam Mangwana a tenu à remercier le président de la République pour la médaille d’or du Mérite en Arts, Sciences et Lettres, qui lui a été décernée, il y a quelques mois, par l’ambassade de la RDC en Angola, lors d’une réception organisée en son honneur. Il s’agit de la plus haute distinction que la RDC puisse décerner à un artiste.
« L’essentiel pour moi, c’était d’arriver à Kinshasa pour remercier le président de la République du geste posé par l’État congolais, car la surprise était tellement grande», a déclaré la légende de la rumba congolaise.
Et de conclure : « C’est un grand mélomane. Il m’a rappelé des choses sur mon parcours artistique que moi-même, j’avais oubliées, entre autres la chanson Waka Waka que j’avais enregistrée à Paris. J’ai donc décidé de refaire ce morceau en son honneur et pour tous les mélomanes.»

Natif de Kinshasa (1945) et d’origine angolaise, le patriarche Mangwana a particulièrement contribué à la promotion de la culture congolaise et africaine. Il est l’auteur de plusieurs chefs-d’œuvre tels que « Faute ya commerçant » (La faute d’un commerçant), et la célèbre chanson « Fatimata ».
Glodie Mungaba / MM2