Floribert Bwana Chui, le quatrième bienheureux congolais béatifié ce dimanche!
Floribert Bwana Chui. ©Sant'Egidio.
C’est lors d’une célébration eucharistique que le Congolais Floribert Bwana Chui a été béatifié à la Basilique Saint-Paul-hors-les-Murs.
La messe a été présidée par le cardinal Marcello Semeraro, préfet du Dicastère pour les Causes des Saints, en présence du cardinal de la République démocratique du Congo (RDC), Fridolin Ambongo ainsi que du Mgr Willy Ngumbi, évêque de Goma en RDC, diocèse d’origine de Floribert.
L’officiant du jour a mis en avant les qualités du nouveau ‘bienheureux’ qui n’hésitait pas à venir en aide aux plus démunis. Mais qui avait également fait de son créateur, « sa référence à chaque instant de sa vie. » La famille de Floribert Bwana Chui et la communauté congolaise de Rome (notamment la communauté de Sant’Egidio, dont il était membre) ont pris part à cette cérémonie.
Par ailleurs, le cardinal Semeraro a invité les fidèles du monde entier à méditer sur la vie de Floribert, « une vie marquée par la prière, le souci des pauvres et l’amour de la paix. » Selon le pape, Léon XIV, ‘ le jeune martyr congolais’ « est un modèle pour les jeunes de la RDC et de l’Afrique. »
Mais qui est Floribert Bwana Chui?
Le laïc Floribert Bwana Chui était fonctionnaire à Goma (RDC) et chef de bureau à l’office congolais de contrôle (OCC), organisme chargé de vérifier la conformité des produits devant franchir la frontière pour entrer en RDC.
Alors qu’il est âgé de 26 ans en 2007, ce jeune congolais a été assassiné pour avoir refusé l’entrée, dans son pays, de denrées alimentaires venant du Rwanda voisin, et qui n’avaient pas obtenu les autorisations compétentes pour leur commercialisation et leur consommation. Selon plusieurs témoignages sur le site du Vatican, «Bwana Chui a préféré mourir en refusant de faire passer de la nourriture qui aurait pu empoisonner un grand nombre de personnes.»
Avec sa béatification, Floribert Bwana Chui devient le quatrième bienheureux congolais après la sœur Anuarite Nengapeta, le laïc Isidore Bakanja et l’abbé Albert Joubert.
Glodie Mungaba
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