Société : la Fondation Fally Ipupa soutient l’autonomisation des jeunes filles
Remise symbolique des kits aux bénéficiaires par l'ambassadrice du Canada et l'artiste Fally Ipupa
L’artiste musicien congolais Fally Ipupa, à travers la fondation qui porte son nom, met en œuvre un projet dénommé « Toyekola », en français »Apprenons ». Un programme qui vise l’insertion socio-professionnelle des jeunes filles en République démocratique du Congo (RDC).
Mis en œuvre avec la collaboration de l’ambassade du Canada en RDC et l’Institut national de préparation professionnelle, le projet Toyekola concerne des personnes vulnérables de sexe féminin.
« L’initiative est de la Fondation Fally Ipupa (FIF) en partenariat avec l’Institut national de préparation professionnelle (INPP) et le soutien de l’ambassade du Canada en RDC. Le projet vise à autonomiser les jeunes filles congolaises, âgées de 13 à 25 ans, en situation de vulnérabilité, afin de favoriser l’intégration sociale, professionnelle et économique », a fait savoir Eddy Badiata, le directeur de marketing de l’artiste congolaise de la Rumba.
Et de poursuivre :
« Le projet cherche à développer les compétences techniques des jeunes filles pour renforcer leur indépendance financière ».
Notons qu’après un appel à candidature ait été lancé, quelques postulantes ont été sélectionnées pour bénéficier des bourses d’apprentissage annuel à l’INPP.
« Cent bourses ont été attribuées aux personnes sélectionnées couvrant des domaines variés, comme la restauration, la pâtisserie, la décoration, la coupe et couture, l’esthétique, la peinture et l’électricité », a-t-il indiqué.
L’occasion était idoine pour la star congolaise de la Rumba de « remercier ses partenaires et d’encourager ces jeunes filles à devenir des femmes indépendantes et des leaders ».
Au terme de cette cérémonie, les kits ont été remis de manière symbolique, aux différentes lauréates, par l’ambassadrice du Canada et le chanteur Fally Ipupa afin de marquer le début de la formation, qui durera entre 1 à 4 mois, selon les domaines.
Arnaud Kabeya
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