Sud-Kivu : graves violations des droits humains signalées sous l’occupation du M23

Les rebelles du M23.
Les organisations de défense des droits de l’homme dénoncent des meurtres, vols, viols et pillages perpétrés par les terroristes du M23, semant la terreur parmi la population dans les zones qu’ils occupent dans la province du Sud-Kivu, notamment, à Bukavu.
Des sources concordantes rapportent que quatre personnes, dont deux policiers, ont été tuées, le jeudi 13 mars 2025, en pleine journée sous les regards impuissants des habitants.
Selon ces sources, les victimes auraient refusé de se soumettre au recrutement forcé imposé par le M23, le groupe armé soutenu par l’armée rwandaise qui occupe la zone depuis près d’un mois.
Dans ce même chapitre, deux civils ont été exécutés publiquement : l’un dans la commune de Kadutu et l’autre dans le territoire de Walungu. Par ailleurs, deux policiers ont été abattus par balles à Bukavu, notamment, au quartier Cimpunda pour le premier et le second, au camp Jules Moke de Bagira, renseignent-elles.
Toutefois, les organisations de la société civile n’ont pas tardé à exprimer leur indignation et à dénoncer ces actes qu’elles qualifient de violations flagrantes des droits humains et des droits humanitaires.
C’est ici, le lieu de souligner que depuis l’occupation de Bukavu par l’armée rwandaise et ses supplétifs, une soixantaine cas de violations graves des droits humains dont des exécutions sommaires, des violences sexuelles ont été recensées. Mais aussi des pillages et des disparitions forcées.
Enfin, l’on parle également de l’existence de charniers le long de la rivière Ruzizi, à la frontière entre la RDC et le Rwanda.
Arnaud Kabeya