Autonomisation des femmes : une vision inspirée par l’association ‘Betu Kele!’
Une journée de réflexion sur la femme organisée par l'association 'Betu Kele'.
« La congolaise au centre de toutes nos ambitions » était le thème abordé, samedi 29 mars 2025, par une association du Kongo-Central, en République démocratique du Congo (RDC), lors d’une journée de réflexion consacrée aux femmes.
De notre correspondante à Boma, Sandrine Lisingi / TK/ GM.
Créée en 2021 par Éric Lubamba pour contribuer au développement de la RDC, cette association porte le nom de Betu Kele, qui signifie « Nous sommes » en kikongo, une langue locale.
Dans le cadre de la clôture du mois dédié aux femmes, à Boma – l’une des villes majeures du Kongo-Central – Betu Kele a organisé une journée de réflexion visant à soutenir l’entrepreneuriat féminin tout en exprimant sa solidarité envers les femmes congolaises victimes du conflit dans l’Est du pays.
La femme congolaise, actrice et pilier du développement
En ouverture, l’oratrice principale, Justine Lubamba Mataya, a concentré son intervention sur l’Est de la RDC, où de nombreuses femmes souffrent des conséquences de l’agression rwandaise injustifiée.
Devant un auditoire composé de femmes actives dans divers secteurs, elle a souligné le rôle central de la femme au sein de la famille, de la communauté et du pays, ainsi que les défis qu’elle doit surmonter pour devenir leader et actrice clé du développement.
Justine Lubamba Mataya a ensuite approfondi plusieurs points, affirmant que la femme congolaise représente un pilier essentiel du progrès.
S’agissant de Betu Kele, elle a expliqué que l’association se doit de devenir un levier pour l’autonomisation féminine. « Cette structure a déjà accompli des avancées significatives pour l’accompagnement des femmes, mais le chemin reste encore long, » a-t-elle insisté.
La représentation féminine dans les instances locales
Par ailleurs, Lubamba Mataya a plaidé pour l’entraide et la solidarité entre femmes, tout en encourageant la prise de parole et la représentation féminine au sein des instances locales.
Concrètement, l’association Betu Kele prévoit de lancer des initiatives immédiates afin d’atteindre ses objectifs, notamment faire entendre sa voix auprès des autorités locales, construire un avenir meilleur pour les jeunes filles, et investir dans leur éducation et formation professionnelle, selon l’oratrice.
« Tout cela vise à concrétiser les rêves des jeunes filles, » a-t-elle conclu.
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