Amnesty international dénonce l’usage d’armes explosives dans les combats à l’Est
Dans un rapport accablant, l’organisation des droits de l’homme révèle que de nombreux civils sont tués par des armes explosives et dévastatrices utilisées par le M23 dans des zones peuplées. Par ailleurs, il existe un autre rapport similaire publié par les experts des Nations unies, évoqué par Félix Tshisekedi devant les ambassadeurs accrédités en RDC.
Selon la RFI qui publie, cette information, le 03 mai 2024, une des plusieurs roquettes, probablement tirées par le M23 à 1km du camp de réfugiés, a tué 18 civils don’t 15 enfants, laissant leurs corps en miettes.
À en croire la même source, ledit document met en lumière l’utilisation d’autres armes à longue portée de forte puissance explosive, à large rayon d’impact. Car elles ne peuvent pas être dirigées de manière précise. C’est ce qui, d’après le Comité international de la croix rouge (CICR), est à la base de 40% des civils blessés dans ce guerre menée par le M23 classé de mouvement terroriste par les autorités congolaises.
Un autre rapport des experts de l’ONU
Ces dernières depuis plusieurs années ne cessent de dénoncer ces exactions commises par les groupes armés à l’Est de la RDC.
Le président congolais Félix Tshisekedi l’a encore fait, le 18 janvier 2025 devant les ambassadeurs accrédités dans son pays. Il a évoqué à cet effet, le rapport des experts des Nations unies publié en décembre 2024.
« Le rapport accablant des experts des Nations unies publié en 2024, a confirmé ce que nous dénonçons depuis des années : il établit, preuves à l’appui, la présence de milliers de soldats rwandais sur notre terre, leurs soutiens politique, logistique et militaire au M23 ainsi que leur exploitation illégale de nos ressources. », a-t-il affirmé, avant de demander des sanctions, d’un ton ferme, contre le Rwanda:
» La communauté internationale doit maintenant transformer ses déclarations en actions tangibles dissuasives. Les sanctions ciblées contre le Rwanda, ses responsables militaires et politiques impliqués dans ces exactions ainsi que leurs réseaux financiers imperatives ».
Wait and see!
Arnaud Kabeya