La RDC enclenche le processus d’adhésion à la Convention des Nations-Unies sur l’eau

Ayant manifesté son intérêt pour l’adhésion à la Convention sur la protection et l’utilisation des cours d’eau transfrontaliers et des lacs internationaux, la République démocratique du Congo organise du 16 au 17 décembre un atelier à cet effet. C’est au Fleuve Congo Hôtel à Kinshasa.

L’objectif étant d’informer les différentes parties impliquées sur le contenu de la Convention de 1992 mais aussi de définir les axes du processus d’adhésion et de mise en œuvre de la Convention en RDC.

Ces travaux constituent une étape cruciale dans les efforts du gouvernement afin de renforcer la gestion durable et responsable des ressources en eau, tout en consolidant  la coopération transfrontalière avec ses voisins.

Ressources hydriques stratégiques

En tant que pays-solution dans la lutte contre le changement climatique, l’adhésion de la RDC à cette Convention permettra d’établir des bases juridiques solides pour garantir une gestion équitable et durable des cours d’eau transfrontaliers et lacs internationaux.

Le pays possède des ressources hydriques d’une importance stratégique mondiale. Il abrite 10% des réserves mondiales d’eau douce et 52% des eaux de surface de l’Afrique dominées par le bassin du Congo, le plus grand au monde avec une superficie de 3,7 millions de Km2.

Ce dernier comprend le fleuve Congo, avec un débit moyen de 41 000 M2/ seconde, deuxième après l’Amazonie. Ces ressources offrent des opportunités uniques pour l’énergie, la navigation, l’agriculture et la pêche.

Pour la circonstance, la Ministre d’État en charge de l’environnement, Eve Bazaïba rappelant que l’eau est une ressource vitale non seulement pour la survie humaine, l’est également pour également pour le développement économique et l’intégrité de l’environnement.

Par ailleurs, elle a tenu à saluer, à l’occasion, les avancées réalisées dans les négociations avec la Zambie sur la création de l’Autorité de la rivière Luapula et du lac Moero, illustrant l’importance de la coopération transfrontalière pour la paix et la stabilité régionales.

À son tour, Mme Sonja Koeppel, Secrétaire Exécutive de la Convention a souligné les enjeux vitaux liés à la gestion des eaux transfrontalières tout en appelant à une accélération des progrès.

Elle a, en outre, rappelé que la Convention est un outil concret qui vise à favoriser la coopération régionale et mondiale dans la gestion durable des eaux partagées.

C’est ici le lieu de souligner que selon l’Union Européenne représentée à ces travaux, les appuis techniques et financiers apportés par les différents partenaires témoignent de l’importance accordée à la RDC dans le cadre de la coopération internationale en matière de l’eau.

 

 

 

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