Paris: Roger Lumbala, ancien seigneur de guerre congolais, sera jugé pour complicité de crimes contre l’humanité!

The head of the M23 Congolese rebels, Roger Lumbala, signs documents on February 6, 2013 before a press briefing in Kampala. The government of the Democratic Republic of Congo and M23 rebels holding peace talks in Kampala on February 6 finalized a review of an earlier failed peace agreement, the first of four stages toward reaching a peace deal. M23 rebels were persuaded to withdraw from the key eastern city of Goma after a 12-day occupation, they still control large areas of territory just outside the strategic mining hub. The negotiations are the latest in several bids to end a long-running conflict that has forced hundreds of thousands of people in eastern DR Congo from their homes. AFP PHOTO/ ISAAC KASAMANI (Photo by ISAAC KASAMANI / AFP)

 

Un procès aux assises a été ordonné en France à l’encontre de Roger Lumbala, ancien leader d’un groupe rebelle en République démocratique du Congo (RDC), pour complicité de crimes contre l’humanité commis dans son pays en 2002-2003, indique, mercredi 8 novembre 2023, l’AFP

Pour rappel, la Cour d’Appel de Paris avait rejeté, mardi 19 janvier 2021, sa demande de mise en liberté.

Ancien député et ex-ministre congolais, Roger Lumbala a été notamment accusé d’avoir laissé ses hommes commettre des atrocités qui ont tourné au massacre notamment de plusieurs pygmées, de même qu’à des actes présumés de cannibalisme, lors de l’opération dite « Effacer le tableau ». Celle – ci avait été té initiée en octobre 2002 avec son allié, l’actuel vice – président de la RDC et président du mouvement de libération du Congo (MLC), Jean – Pierre Bemba.

Après avoir appris son arrestation, le Prix Nobel de la paix 2018 avait réagit en disant que c’était « un pas important pour la justice internationale ».

Pour sa part, le Bureau conjoint des Nations unies avait également salué cette arrestation comme « un signe encourageant dans le cadre de la lutte contre l’impunité » et « c’était la première fois que le rapport Mapping servait de base à une procédure judicaire », s’était également félicité le parquet antiterroriste français.