France: Nicolas Sarkozy fait un come-back devant les juges pour le financement illégal de sa campagne en 2012

Nicolas Sarkozy, ancien chef d'Etat français.

L’ancien chef de l’État français, Nicolas Sarkozy est en procès en appel depuis , ce mercredi 08 novembre jusqu’ au 30 novembre 2023  pour le financement illégal de sa campagne présidentielle de 2012, appelé affaire ‘Bygmalion’, qui est en effet le nom de la société qui prenait en charge les meetings du candidat.

Nie toutes accusations et 12 de l’UMP

La fraude présumée s’élève à plus de 20 millions d’euros de dépassement au-dessus du plafond fixé à 22 millions. Pour sa part, Sarkozy nie toujours toutes ces accusations qu’il trouve ‘injustes’.

Celui qui fut ancien ministre de l’Intérieur, sous l’ère du président Jacques Chirac, a même déclaré ainsi lors de son arrivée ce mercredi au tribunal et après avoir décliné son identité:

J’aurai vocation d’expliquer les raisons de mon appel, qui porte à la fois sur le principe de la condamnation et sur le quantum de la peine« .

L’ancien président français entend donc, d’une part, démontrer que sa condamnation ne serait pas fondée. Mais aussi, et d’autre part, que la hauteur de ladite condamnation, au cas où elle serait décidée par la justice, serait exagérée.

Sarkozy n’est pas seul. Douze anciens cadres de la campagne, de l’UMP – aujourd’hui devenue Les Républicains – ou de la société Bygmalion, seront eux rejugés pour complicité de « financement illégal de campagne », faux, escroquerie, abus de confiance ou complicité de ces infractions.