Discours sur l’état de la nation (1/3): « Répartir à zéro ou consolider les acquis de cet élan progressif . . . », Félix Tshisekedi

Le président congolais, Félix Tshisekedi durant son dernier discours sur l'état de la nation.
Par: la Rédaction / MM2 et la RF
Le chef de l’Etat de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi a prononcé, mardi 14 novembre 2023 son discours annuel sur l’état de la nation, le dernier de son premier quinquennat. Il a passé en revue les principales réalisations de son mandat.
Sur le plan sécuritaire, Tshisekedi a affirmé être préoccupé par l’insécurité qui sévit dans l’Est de la République démocratique duCongo (RDC), notamment dans les provinces du Kwango, Kwilu et Kwamouth à l’ouest du pays.
Toujours durant son discours, le numéro un congolais a dénoncé avec force l’implication du Rwanda et des multinationaux dans la déstabilisation de la RDC pour l’exploitation illicite des ressources naturelles congolaises.
«Ce régime d’exception a permis l’amélioration de la situation sécuritaire dans certaines zones de deux provinces concernées. Notamment la réduction de la fraude minière et douanière transfrontalière qui alimente les conflits, la réduction des tensions intercommunautaires ainsi que la stabilité de l’administration à travers le rétablissement de l’autorité de l’État.» , a expliqué Félix Tshisekedi.
Le président congolais a également placé un mot sur la situation sécuritaire dans la province du Haut-Lomami. Il a ordonné aux autorités provinciales d’agir avec diligence pour l’instauration de la paix à Malemba Nkulu.
Tshisekedi réitère sa décision de se débarrasser de la Monusco
Aussi, il a réitéré son engagement de voir la Mission de l’Organisation de nations unies en RDC pour la stabilité du Congo (Monusco) quitter la RDC, après plus de deux décennies. « Il est temps de prendre notre destin en mains et de devenir le principal acteur de notre propre sécurité », a dit le président de la République.
Il faut rappeler que le départ échelonné de la Monusco a déjà débuté depuis 2021, et devra prendre fin
avant la fin de l’année 2023, à en croire le vice-Premier ministre en charge des Affaires étrangères, Christophe Lutundula Apala.
Estimant qu’il est temps que la Monusco se retire du pays, le chef de l’Etat a ainsi promis de s’investir davantage pour renforcer les capacités des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC).