La RDCongo touchée une nouvelle fois par l’épidémie de méningite!

UNICEF/KarelPrinslo - Une mère tient son bébé de 3 mois qui reçoit une vaccination dans un centre de santé de Lubumbashi, en République démocratique du Congo.

 

Une flambée épidémique de méningite a été déclarée dans le nord- est de la République Démocratique du Congo plus précisément dans la province de la Tshopo. A la date du 7 septembre, un total de 261 cas suspects et 129 décès ont été notifiés. Cette information a été annoncée le mercredi par le bureau de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) en Afrique.

Des tests de confirmation, indique l’OMS, ont été menés par l’Institut Pasteur de Paris, qui a détecté Neisseria meningitidis, l’une des bactéries causant la méningite la plus fréquente et qui peut provoquer de vastes épidémies. « Les autorités sanitaires ont déployé une première équipe d’intervention d’urgence et, avec le soutien de l’Organisation, des efforts sont en cours pour mettre en œuvre rapidement la riposte », a expliqué l’OMS dans un communiqué.

Nous agissons rapidement, en mobilisant médicaments et expertise – Docteure Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique

Un comité de riposte

La directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Dre Matshidiso Moeti confirme également que tous les moyens ont été mis en place pour venir en aide à la population de cette partie de la RDCongo. « La méningite est une infection sérieuse et un défi de santé publique majeur. Nous agissons rapidement, en mobilisant les médicaments et l’expertise, pour soutenir le gouvernement afin de contrôler la flambée aussi vite que possible », a-t-elle rassuré. Selon toujours l’OMS, un comité de riposte a été vite mis en place à Banalia, où plusieurs personnes sont affectées, mais aussi à la capitale Kisangani afin d’accélérer les efforts de contrôle de la flambée.

Une surveillance renforcée

Pour sa part, le chargé du Bureau de l’OMS en RDCongo Dr. Amédée Prosper a également expliqué que la surveillance au sein de la communauté a été renforcée et des enquêtes menées sur les cas suspects dans les localités voisines afin de traiter les patients et d’endiguer des infections répandues.

Pour rappel, en 2009 à Kisangani, l’épidémie de méningite avait infecté 214 personnes et causé 15 décès– soit une létalité de 8 %.

La Rédaction/mm2/

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