Union sacrée de la nation : Félix Tshisekedi en campagne de séduction au Congrès!

Le Chef de l’État congolais, Félix Tshisekedi, a profité de son adresse devant les deux chambres du Parlement réunies en Congrès, lundi 14 décembre, pour mener une véritable campagne de séduction, en vue d’augmenter le nombre d’adhésions à ce qu’il appelle, depuis peu, l’Union sacrée de la nation.

Il a préalablement commencé par expliquer les raisons qui l’ont poussé à mettre fin à la coalition, se présentant ainsi en victime. «Malgré les efforts déployés, les sacrifices consentis, les humiliations tolérées, cela n’a pas suffi à faire fonctionner la coalition», a-t-il déclaré, avant de féliciter les députés et sénateurs pour la déchéance du bureau Mabunda. «Il s’agit d’un indice sérieux de maturité politique de nos députés.»

Aussi Félix Tshisekedi a-t-il a salué ses interlocuteurs lors des consultations qu’il a récemment initiées. «Hommage, a-t-il lancé, à vous députés et sénateurs, toutes tendances politiques confondues, pour votre participation aux consultations pour l’intérêt du Congo. Vous avez un rôle à jouer pour corriger les excès du passé « .

Réussir avec le soutien des élus du peuple

Réaffirmant son engagement de nommer un informateur et mettre en place un gouvernement de l’Union sacrée de la nation, le Président de la République a souligné que sa vision de développer le Congo à travers des réformes ne pourra réussir qu’avec le soutien des élus du peuple. Ce qui lui a valu un tonnerre d’applaudissements. «Le processus de maturation de notre démocratie est irréversible, et doit être reflété par les institutions que connaîtra l’Union sacrée de la nation», a-t-il laissé entendre. Et d’ajouter, «le gouvernement de l’Union sacrée de la nation travaillera en harmonie avec le chef de l’État.»

Au chapitre sécuritaire, Félix Tshisekedi a annoncé la reprise de la coopération militaire entre la République démocratique du Congo et les États-Unis, de même que la création d’une école de guerre l’année prochaine, fruit de la coopération avec la France. L’objectif étant la remise à niveau des officiers militaires. Pour lui, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) doivent être capables de défendre le pays sur l’ensemble de son territoire.

Contrairement au dernier passage du chef de l’État dans la salle des congrès du Palais du peuple, boycotté par le FCC, cette fois-ci, ce dernier a été valablement représenté par ses élus. On a noté, par exemple, la présence du 1er ministre Ilunga Ilunkamba, du président de l’Assemblée nationale et plusieurs députés du Front commun pour le Congo.

LM

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