Vers la libération d’Eddy Kapend, ex-aide de camp de Laurent Kabila?
Dans un projet d’ordonnance rendu publique hier à la chaîne nationale, le Chef de l’État congolais, Félix Tshisekedi, a décidé, au nom de la paix et de la réconciliation nationales, de gracier certains prisonniers, à l’occasion de la commémoration de la 60ème anniversaire du pays. Félix Tshisekedi a également résolu de la commutation de la peine de mort à celle de la perpétuité, et de celle-ci à 20 ans de prison.
D’après les sources concordantes, Eddy Kapend et d’autres condamnés dans le procès de l’assassinat, le 16 janvier 2001, du troisième président de la RDC, Laurent-Désiré Kabila, entrent dans la seconde catégorie. Le vice-premier ministre de la Justice a été chargé de matérialiser cette décision.
A l’issue d’un procès à la Cour d’ordre militaire, l’aide de camp de Laurent-Désiré Kabila, Eddy Kapend, et une dizaine d’autres personnes dont Leta Mangassa, responsable de l’Agence Nationale de Renseignements, ont été condamnés à perpétuité. A défaut d’obtenir carrément leur libération, beaucoup d’associations congolaises et internationales de défense de droits de l’Homme, n’ont cessé de réclamer la révision de ce qui, à leurs yeux, n’a été qu’un simulacre de ce procès.
Érick WEMBAKUNGU